C’est en 1989 que Didier Dagueneau, un sportif professionnel, installe son domaine à Saint-Andelain, à côté de Pouilly et de Sancerre.
Inspiré par Henri Jayer et son travail en Bourgogne, il souhaite remettre sur le devant de la scène les terroirs du vignoble ligérien et bouleverse le profil des vins de la région en pratiquant des vinifications parcellaires : son objectif est de produire des vins qui expriment l’identité de chaque terroir.
L’histoire du domaine Dagueneau, c’est donc avant tout une recherche constante de l’expression la plus pure qui soit du Sauvignon blanc.
Ses vinifications sont ainsi caractérisées par des levures indigènes, des élevages longs sur lies sans soutirage, des élevage sur-mesure dans des gros contenants en bois pour ne pas masquer les vins. Il pratique aussi une viticulture biologique bien que non-certifiée.
La patte du domaine : le ‘débourbage serré’ … Quèsaco ? Il s’agit de clarifier au maximum les jus pour enlever toutes leurs impuretés, reflétant bien la volonté première de ce néo-vigneron plein d’ambition !
Didier Dagueneau travaille d’arrache-pied au domaine jusqu’à son décès en 2008. La succession est assurée (avec succès) par son fils Louis-Benjamin Dagueneau.
Le domaine a fini par atteindre une surface de 12ha (avec 9 ha de Sauvignon-Blanc dans la Loire et 3ha de Petit Manseng dans le Sud-Ouest) : il produit environ 50.000 bouteilles par an toutes cuvées confondues.
8 cuvées composent sa gamme dont les prestigieux Silex et Pur Sang en Pouilly-Fumé, sans oublier le second visage du domaine dans le Sud-Ouest avec les mythiques cuvées des Jardins de Babylone, des grands Jurançons secs et moelleux.
En 2017, le domaine décide de faire passer tous ses vins en Vin de France car une des cuvées est exclue de l’appellation Pouilly-Fumé… Mais cela n’entrave en rien l’enthousiasme des passionnés de vin pour ces grands nectars !
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